Ces papas solos qui redéfinissent la paternité
Communiqué de presse – 5 juin 2025 | À l’approche de la Fête des Pères, l’application de rencontre Even, pensée pour les parents célibataires, braque les projecteurs sur une réalité encore trop peu médiatisée : celle des papas solos, en s’appuyant sur une étude IPSOS et sur le témoignage d’un papa solo, Thomas…
Près d’une famille monoparentale sur six en France est aujourd’hui portée par un père seul avec ses enfants (source : INSEE 2025*). Une configuration familiale encore marginalisée dans les discours publics et souvent ignorée dans les usages sociaux… y compris amoureux.
Pourtant, ces hommes réinventent chaque jour les contours de la paternité en s’impliquant tout en étant en quête d’un nouvel équilibre personnel.
La monoparentalité au masculin : entre défis, charge mentale… et espoir amoureux
Selon une étude exclusive menée par IPSOS pour Even*, le quotidien des papas solos est loin d’être un long fleuve tranquille :
- 33% le jugent compliqué, notamment en raison d’un manque de temps pour eux-mêmes (25 %), de la difficulté à tout gérer (30%) ou du sentiment de solitude (16%).
- Et quand il s’agit de faire des rencontres, 60% estiment que c’est plus difficile depuis qu’ils sont pères.
Thomas , 38 ans, papa solo de deux enfants de 5 et 8 ans, témoigne :
« Être père solo, c’est s’adapter pour tout faire seul une partie du temps : les devoirs, les repas, les nuits blanches quand ils sont malades… C’est s’oublier parfois, pour être là, pleinement, tous les jours. Parce qu’ils sont au centre de notre vie. Et pourtant, entre une machine à lancer et une histoire du soir à raconter, il y a ces petits moments de vide où le manque se glisse. Le besoin de parler d’autre chose que de listes de fournitures, de rire pour soi, d’être regardé autrement que comme un parent. On croit qu’on n’a plus de place pour l’amour, mais en vérité… on en a encore plus besoin. »
Les papas aussi veulent aimer, mais autrement
Si l’envie de refaire leur vie est bien présente, 52% des papas solos déclarent avoir désormais de nouveaux critères dans leurs rencontres : stabilité (50%), valeurs communes (48%) et communication (40%) en tête.Et si la parentalité peut parfois rebuter, elle change aussi positivement leur image sur les applis de rencontre :
- 55% estiment qu’elle les rend plus matures, rassurants, organisés, voire empathiques.
Pour Clarisse Blanc, porte-parole d’Even : « On parle encore trop peu des pères célibataires dans l’espace public, et encore moins dans le registre amoureux. Chez Even, on veut contribuer à changer ce regard. Être un homme investi, tendre, parfois épuisé… et avoir envie de retomber amoureux, ce n’est pas contradictoire. C’est même profondément humain. Ces papas réinventent les codes, et ils méritent qu’on les écoute. »
Une nouvelle génération de pères… et d’amoureux
Loin des clichés du père distant ou désengagé, les papas solos incarnent une paternité moderne, affective, présente – et une manière renouvelée de vivre les sentiments. Ils sont plus nombreux à dire qu’ils savent aujourd’hui ce qu’ils veulent et ce qu’ils ne veulent plus en amour (42%), et qu’ils abordent les rencontres avec plus de lucidité… et de sincérité.
Thomas le résume ainsi : « La société est en retard sur ce que nous vivons déjà. Être un homme vulnérable et aimant, ce n’est pas un acte rare. C’est juste normal. »
Nous restons à votre disposition si vous souhaitez échanger avec un porte-parole, avec Thomas papa solo, ou recevoir l’étude dans son intégralité.
*En 2023, trois enfants sur dix vivent avec un seul de leurs parents, étude portant sur les enfants mineurs qui vivent dans le même logement qu’au moins un de leurs parents qui sont âgés de moins de 18 ans au 1er janvier 2023, en France hors Mayotte.
*Etude IPSOS réalisée pour Even en janvier 2025 auprès de 1000 parents célibataires français ayant des enfants âgés de moins de 18 ans.